1. Problème initial : Tout commence par un problème à résoudre. Cela pourrait être une tâche difficile au travail, une difficulté relationnelle, ou toute autre situation qui nécessite une solution. Il y a un intervalle entre ce que nous pouvons par nous-mêmes et ce que nous désirons.
2. Résistance : Lorsque nous rencontrons des obstacles dans la résolution du problème, une résistance se crée. Ces obstacles pourraient être liés à des ressources insuffisantes, des compétences limitées, des circonstances extérieures, ou toute autre chose qui empêche la résolution du problème. Il y a donc toujours un intervalle entre ce que nous pouvons par nous-mêmes et ce que nous désirons mais ne pouvons pas le combler.
3. Stress : Cette résistance génère du stress. Le stress est une réaction naturelle à des situations difficiles ou exigeantes. Il s'agit d'une "transaction" entre la personne et le problème à résoudre, où la personne perçoit que le problème dépasse ses ressources ou capacités. Le "stresseur" est la cause de ce stress - dans ce cas, l'obstacle à la résolution du problème.
4. Frustration : Lorsque nous ne sommes pas en mesure de résoudre le problème et de combler l'intervalle entre ce que nous avons et ce que nous désirons, nous ressentons de la frustration. La frustration est l'état psychologique qui résulte de l'impossibilité de satisfaire un désir ou d'atteindre un objectif. Il s'agit d'un conflit intrapersonnel entre notre désir et notre réalité actuelle.
5. Conflit : Si cette frustration persiste et n'est pas résolue, elle peut mener à un conflit. Le conflit peut être interne (dans notre propre esprit, en essayant de gérer nos sentiments de frustration) ou externe (avec d'autres personnes, lorsque notre frustration déborde et affecte nos interactions). Ainsi, un conflit intrapersonnel non résolu peut souvent conduire à un conflit interpersonnel.
Il est important de noter que le stress et la frustration sont des réactions naturelles et humaines face aux défis et aux problèmes. Il est également naturel que ces sentiments puissent conduire à des conflits, que ce soit avec nous-mêmes ou avec les autres. L'objectif est d'apprendre à gérer ces sentiments et à résoudre les conflits de manière saine et constructive.
Selon un seuil cette force indique un problème ou un conflit
La tension exerce une force
La résolution de problème
Avant d’aborder les transaction, je dois d’abord vous exposer le problème. Car tout le jeu des transactions et des échanges part et tourne autour du problème et de sa résolution.
Voyons ce que nous en dit Jeff dans cette capsule sur l’apprentissage.
La résolution de problèmes est une procédure comportant plusieurs étapes utilisée pour surmonter des obstacles et atteindre un but.
Il y a trois éléments clés dans cette définition :
1. Problème : Un problème est un écart entre ce que l'on a et ce que l'on désire. Tous les problèmes ont des buts et des obstacles en commun.
2. But : Un but est quelque chose que l'on désire accomplir ou un endroit où l'on désire se rendre. C'est aussi quelque chose que l'on désire éviter.
3. Obstacle : Un obstacle est quelque chose qui empêche d'accomplir le but.
Pour résoudre efficacement un problème, il faut passer par quatre étapes :
1. Clarifier : Il faut définir le but, recueillir des données et identifier le défi. Il est important de ne pas confondre le vrai problème avec ses symptômes.
2. Chercher : Il faut générer des idées et établir un éventail d'actions ou d'interventions possibles sans les évaluer.
3. Développer : Il faut analyser, évaluer et choisir la meilleure solution.
4. Exécuter : Il faut mettre en œuvre la solution en déplaçant l'idée de la tête à l'environnement.
La vidéo souligne l'importance de passer du temps à définir correctement le problème avant de chercher à le résoudre, citant une citation attribuée à Albert Einstein : "Si j'avais une heure pour résoudre un problème, je passerais 55 minutes à définir le problème et cinq minutes à le résoudre."
L’auteur de la capsule situe la résolution de problème dans l’apprentissage mais la résolution de problème fait partie de notre quotidien aussi bien que de celui des transactions dans le monde du vivant.
Au départ, il y a un besoin à remplir. Dans l’exemple donné par l’auteur, le personnage a soif donc à besoin de boire et sa pensée va l’amener à désirer une bière.
Donc le besoin est le commencement du processus mais le désir devient l’objet choisi pour le remplir. Dans notre exemple, le personnage désire donc boire une bière.
Attention que l’objet du désir peut-être d’éviter quelque chose ou de se rendre quelque part. Mais à chaque fois, c’est pour remplir un besoin ou éviter qu’il se vide. Je parle d’un besoin mais il peut y en avoir plusieurs à la fois.
Il y a des cas où il suffit de mettre en action un ou plusieurs comportements (nous verrons plus loin que je dirai dans ce cas qu’on réalise une transaction) et ces derniers ne rencontrent pas ou peu de résistance. Il suffit juste d’insister un peu.
Mais voilà que surgit l’obstacle qui résiste ou une force contraire qui s'exerce et vient diminuer la force que s'exerce pour atteindre le but.
Nous retrouvons ce que nous avions vu dans l'économie des besoins et dans les pages sur la compétition vs coopération ...
Les rapports de force en lien avec l'incomplétude des besoins
* Option 1 : La force
- Je cherche à dominer la situation ou l'obstacle (ou l'adversaire)
- Je cherche soit à manipuler la situation ou l'adversaire, soit à contourner l'obstacle. C'est TRICHER (Cf. le jeu de la confiance)
* Option 2 : L'arrangement
J'utilise les neurones de ma matière grise pour trouver un arrangement avec l'obstacle, la situation ou l'adversaire.
Les rapports de force
- DOMINATION : C'est la stratégie comportementale et communicationnelle du Cro-Magnon. On y va en force. Mais si cela passe, il se peut aussi que cela casse tant chez le récepteur que chez l'émetteur. On vise une relation gagnant - perdant.
- MANIPULATION : C'est la stratégie comportementale et communicationnelle du faible. On louvoie, on triche, on trompe, on commet des fourberies, on ment, .. . Ici aussi cela passe ou cela casse tant pour le récepteur que l'émetteur. De plus, cela risque de ruiner totalement la relation de confiance entre les deux partenaires.
On vise une relation gagnant - perdant.
- FUITE : C'est l'autre bout de ce qui précède. On refuse les interactions ou la communication, on rend la relation distante ou on la coupe. C'est souvent considéré comme un aveu de faiblesse pour le prédateur de service qui voyant le déséquilibre des forces, n'hésitera pas dans certains cas à revenir à la charge, à harceler.
On obtient une relation perdant - gagnant.
- INFLUENCE BIENVEILLANTE : C'est la stratégie comportementale et communicationnelle entre être matures, rationnels et responsables. On propose, dispose, tente de "séduire" sainement. On vise à maximiser les bénéfice pour l'émetteur comme pour le récepteur. On recherche une solution ensemble au problème tout en visant une relation et des résultats gagnant - gagnant.
Il faut trouver une solution pour passer l'obstacle, pour trouver un compromis avec l'adversaire ou pour prendre sur soi (dépasser la frustration) en recherchant des solutions nouvelles.
C'est une démarche intelligente et bienveillante qui exclut de trahir, de causer du tort à l'opposant si ce dernier ne nous en cause pas.
L’auteur de la capsule nous explique ensuite les étapes de ce processus de résolution qui passe par …
- clarifier
- chercher
- développer
- exécuter
Au terme de ces étapes qui seront parfois à reprendre, une solution satisfaisante est adoptée et peut-être stockée en mémoire.
Comme elle a fonctionné, elle sera privilégiée lorsque des problèmes identiques ou proches se présenteront.
Cela devient une sorte d’automatisme.
Dans les résolutions de problèmes, il y a celles où on a d’abord résolu le problème en conscience puis il y a celles qui sont devenues un automatisme. Jeter de l’eau pour éteindre un feu relève de ce genre d’apprentissage mais si cela est devenu un automatisme, cela peut s’avérer extrêmement dangereux si on jette de l’eau sur de l’huile enflammée.
Il y a maintenant les apprentissages collectifs par essais erreurs pratiqué par les lois de l’évolution darwinienne. Ces apprentissages se répandent par la transmission des gènes d’une génération à l’autre.
Selon William Glasser dès qu'il se produit en nous un déséquilibre entre ce que nous percevons de notre réalité et ce que serait pour nous la réalité désirée, il se déclenche des comportements pour rétablir cet équilibre ou tenter de l'atteindre.
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