La clarification
Lorsqu'on est aux prises avec des difficultés, la frustration et les émotions peuvent rendre difficile la communication d'explications claires et limpides concernant ce que l'on vit. La personne en position d'aidant doit donc être capable d'aider celle en difficulté à clarifier ce qu'elle ressent. Une des techniques pour y parvenir consiste à pratiquer l'écoute active et la clarification, notamment en utilisant la technique de correction des erreurs d'encodage en PNL lorsque la reformulation ne suffit pas à clarifier la situation.
Cette technique aide à améliorer la communication et la compréhension en se concentrant sur la manière dont les individus encodent et décodent les informations.
La correction des erreurs d'encodage en PNL implique les étapes suivantes :
1 - Identification des erreurs d'encodage : Il s'agit de repérer les moments où la personne semble mal comprendre ou mal interpréter les informations qu'elle reçoit. Cela peut être dû à des préjugés, des généralisations, des distorsions ou des omissions dans la manière dont elle traite les informations.
2 - Clarification des erreurs d'encodage : Une fois les erreurs d'encodage identifiées, il est important de les clarifier avec la personne concernée. Cela peut se faire en posant des questions ouvertes pour encourager la personne à fournir plus d'informations, à réfléchir davantage sur ses perceptions et à explorer les raisons pour lesquelles elle a encodé l'information de cette manière.
3 - Recadrage des informations : Après avoir clarifié les erreurs d'encodage, il est utile de recadrer l'information pour aider la personne à adopter une perspective plus objective et à reconsidérer ses interprétations. Le recadrage peut inclure la présentation d'autres points de vue, la mise en évidence de nouveaux éléments ou la réinterprétation des faits.
4 - Vérification de la compréhension : Enfin, il est important de vérifier que la personne a bien compris les informations corrigées et qu'elle a intégré les nouvelles perspectives. Cela peut être fait en demandant à la personne de résumer ce qu'elle a compris ou en l'encourageant à exprimer ses pensées et ses sentiments sur les informations corrigées.
Ainsi, en améliorant la communication et la compréhension lors de la résolution d'un conflit, la technique de correction des erreurs d'encodage en PNL favorise la réconciliation entre le cerveau du haut et celui du bas. En somme, cette approche, associée à l'écoute active et à la clarification, permet de reconnecter les différentes parties du cerveau, facilitant ainsi la résolution du conflit et la gestion des émotions.
Les préjugés, généralisations, distorsions et omissions sont des erreurs de traitement de l'information qui peuvent affecter la communication et la compréhension entre les personnes impliquées dans un conflit. Ils peuvent aussi entraver la résolution du conflit en créant des malentendus ou en amplifiant les tensions.
a - Préjugés : Les préjugés sont des opinions ou des croyances préconçues qui peuvent influencer notre perception et notre interprétation des informations. Ils peuvent nous amener à porter des jugements inappropriés ou injustes sur les autres, ce qui peut provoquer des tensions et des conflits.
b - Généralisations : Les généralisations sont des conclusions tirées sur la base d'une expérience limitée ou d'un seul exemple. Elles peuvent mener à des stéréotypes et à des idées fausses sur les autres. Les généralisations peuvent créer des attentes irréalistes ou inappropriées et engendrer des conflits lorsque ces attentes ne sont pas satisfaites.
c - Distorsions : Les distorsions sont des déformations ou des altérations de la réalité qui peuvent biaiser notre perception des événements ou des personnes. Elles peuvent inclure des exagérations, des minimisations ou des interprétations erronées des intentions ou des émotions des autres. Les distorsions peuvent aggraver les conflits en alimentant des sentiments négatifs ou en entraînant des réactions disproportionnées.
d - Omissions : Les omissions sont l'absence ou la suppression d'informations importantes, volontairement ou non. Elles peuvent entraîner des malentendus, des erreurs de jugement ou des conflits en empêchant les parties impliquées de disposer de toutes les informations nécessaires pour résoudre le problème.
Conclusions : En prenant conscience de ces erreurs de traitement de l'information et en travaillant à les corriger, on peut améliorer la communication et la compréhension, ce qui facilite la résolution des conflits et la gestion des émotions.
Les phases du conflit
Seuil 4, le conflit est compris dans la zone 4 où il est temps d'intervenir.
On questionne en "descendant", on pratique l'écoute active et la clarification pour identifier et reformuler : les besoins, les désirs, la frustration et l'émotion. Souvent cela suffira à neutraliser l'effet qui donne de l'énergie au conflit.
Seuils 5 à 6 : On peut tenter la technique du switch pour déplacer l'attention sur autre chose. Sinon, il faut laisser s'exprimer la colère mais demander à ne pas la jeter sur l'interlocuteur ou l'opposant. Refuser la violence. Au besoin, menacer de sanctions.
Si l'emballement est parti sur la tristesse, la peur, le dégoût plutôt que la violence, accueillir l'émotion.
Seuil 7 : Il y a eu clash, il faut un temps de pause. On sépare la personne qui est passée à l'acte de la cause de son passage à l'acte et on laisse passer au moins 20 minutes pour que la violence retombe. On peut tenter la technique du switch pour déplacer l'attention sur autre chose. on peut alors revenir à ce qui est décrit à l'étape précédente puis à la première.
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