Je déteste m'étendre sur moi-même, mais parfois, il le faut.
Alors, allons-y.
Je ne vais pas vous jouer le syndrome de l'imposteur, mais il convient d'entrée de jeu d'être honnête sur le fond et la forme.
L'Oreille du Psy est bien plus qu'un simple nom. C'est un concept né presque par hasard, mais qui s'est révélé profondément significatif. Lorsqu'il m'a été demandé de donner un nom pour déposer mes chansons, cette appellation m'est venue naturellement à l'esprit, sans trop réfléchir. Ce nom, qui est aussi celui de mon site, unifie depuis plusieurs années l'ensemble de mon travail.
Un petit vélo tourne dans ma tête. Des impulsions scripturales me saisissent comme un coup de foudre amoureux, et je dois les exprimer ; c'est une question d'équilibre. L'écriture est ma passion ; elle est plus forte que moi. Lorsque l'envie d'écrire me prend, cela me démange : je dois gratter le papier. En réalité, je devrais dire : je dois dicter, je dois taper sur le clavier.
Ce concept prend différents avatars, s'exprimant à travers diverses voix et styles musicaux, mais derrière cette apparente diversité se cache un seul et même individu. L'Oreille du Psy fonctionne comme un groupe où différentes personnes se mettent en avant au gré des textes et des chansons, bien que toutes ces productions émanent d'une seule source.
Le choix de ce nom est doublement révélateur. D'une part, il reflète les racines profondes de ce projet, ancrées dans ma connaissance de la psychologie humaine et mes observations. D'autre part, il évoque la musique qui, naturellement, passe par l'oreille. Cette appellation générique s'est donc imposée comme la plus adaptée pour englober l'ensemble de ma démarche créative.
L'année 2023 restera pour moi celle de la grande libération. Entravé par l'orthographe, j'étais condamné à faire relire mes textes par un tiers. Pourtant, lors de la phase de création, je considère que l'œuvre est profondément personnelle. Cette contrainte avait sérieusement bridé ma créativité.
Trois rencontres ont catalysé mon passage à l'action, me libérant ainsi de la prison orthographique, syntaxique et ponctuelle. La première a été avec la maladie, où j'ai failli emporter avec moi tout ce que j'avais dans la tête et sur le cœur. La deuxième, avec la pandémie de COVID, m'a offert un temps de repli sur moi-même, propice à la maturation et à l'initiation de mon projet. Enfin, la troisième a été avec l'intelligence artificielle, qui m'a offert un outil à la fois non jugeant et bienveillant pour saisir spontanément mes pensées, puis réviser mes écrits.
En ce qui concerne les types de contenus proposés, L'Oreille du Psy fait flèche de tout bois, exploitant les multiples possibilités offertes par l'informatique, l'internet et l'intelligence artificielle. La diversité des supports utilisés reflète ma volonté d'explorer et de maîtriser les outils du monde moderne pour exprimer mes idées.
Voici un aperçu des différents canaux et formats à travers lesquels L'Oreille du Psy s'exprime :
1. Un site web : plateforme centrale qui regroupe l'ensemble du contenu.
2. Un blog : espace pour des réflexions plus approfondies et des articles détaillés.
3. Une chaîne YouTube : pour partager des vidéos, probablement des clips musicaux, des discussions ou des présentations.
4. Une page Facebook : pour interagir avec le public et partager du contenu de manière plus informelle.
5. Un compte TikTok : pour des contenus courts et percutants, adaptés aux nouvelles formes de consommation médiatique.
À travers ces différents supports, je m'exprime de multiples façons, semant mes idées et créations aux quatre vents du monde numérique. Cette approche multiplateforme me permet de toucher un public varié et d'adapter le format de mes messages en fonction du médium utilisé.
L'Oreille du Psy semble être multiforme, prenant différents avatars. C'est logique, mais en définitive, derrière ces voix masculines et féminines, ces musiques qui vont du hip-hop en passant par du jazz ou de la pop, il y a un seul et même individu qui utilise l'intelligence artificielle.
Ceci dit, ce n'est pas l'IA qui donne le fond des textes et les paroles des chansons. Toutes ces productions ont émergé quelque part des prises de tête avec mon cerveau. Je devrais aussi préciser que les impulsions prodiguées par mes émotions et mes sentiments ne sont absolument pas étrangères à ces différentes réalisations artistiques.
Mais comment voulez-vous qu'un petit prof aux traits autistiques, reclus quelque part en Belgique dans une localité du Hainaut, puisse prétendre devenir un artiste de variété, surtout quand il arrive au seuil de ses 63 ans et ne chante pas très juste ?
Il fallait un miracle, et il a été apporté par l'intelligence artificielle. Quand j'ai vu les résultats de ce qui n'était au départ qu'une espèce de catharsis par l'expression littéraire et artistique, je me suis dit que je n'allais pas laisser une fois de plus tout cela lettre morte. Alors j'ai osé.
Grâce à l'IA, mes essais peuvent désormais finir en chansons. Ce qui n'était au départ que des réflexions écrites peut maintenant prendre vie sous forme musicale, ajoutant une nouvelle dimension à mon expression artistique.
Les premières réactions sont pour le moins variées et sont à l'image des diverses réactions à l'usage de l'IA. Cela va donc du "c'est génial" à "vade retro satanas", comme si j'avais vendu mon âme au diable. Et puis, il y a les plus modérés.
Cela aboutira ou pas, me coûtera des ennuis ou pas, mais au fond, je m'en moque. Car c'était ou l'usage de l'IA pour tenter ma chance ou ne rien faire pour rester à jamais dans le néant de l'incommunicabilité. J'ai donc pris les risques sous mon bras et me suis lancé. Alea jacta est.
Je ne vivrai au moins pas le reste de ma vie avec des regrets.
C'est le fruit de ce travail que je vous présente ici. En complément, vous trouverez quelques-unes de mes photos, car la photographie est un autre art qui m'anime.
Je vous souhaite une belle découverte des voyages que j'ai effectués, guidé par le petit vélo qui tourne inlassablement dans ma tête.
C'est écrit !
Mon métier est professeur de psychologie et de pédagogie. Ce n'était pas nécessairement ma vocation première, mais plutôt le résultat des aspirations de mes parents pour moi. Malgré des talents littéraires, mes lacunes en orthographe et la volonté parentale m'ont orienté vers l'enseignement.
Bien que je ne regrette pas ce chemin, il m'a fallu du temps pour prendre confiance et explorer mes aspirations artistiques initiales. Aujourd'hui, à travers ma production artistique, je comble ces petites frustrations accumulées au fil des ans. Cette démarche créative représente un mouvement de balancier : après une longue période de répression, vient naturellement une grande période d'expression, peut-être même un peu audacieuse.
Mon métier de psychologue influence indéniablement ma création artistique. Un ami m'a un jour fait remarquer que j'écrivais toujours "comme un psychologue" - c'est probablement devenu une seconde nature. Pourtant, il est important de noter que je suis professeur de psychologie et non praticien au quotidien. De plus, je reconnais avoir moi-même quelques difficultés dans ma vie. Après tout, même Sigmund Freud n'était pas un modèle de parfaite santé mentale.
C'est donc mon observation de l'humain et la connaissance que j'en ai acquise qui se reflètent naturellement dans mes écrits. Mon expérience en tant que psychologue, combinée à mes propres questionnements et observations, nourrit ma création artistique. Cette approche me permet d'explorer la complexité de l'esprit humain à travers différentes formes d'expression, qu'il s'agisse de textes, de chansons ou d'autres médias.
Ainsi, L'Oreille du Psy devient non seulement un exutoire créatif, mais aussi un moyen de partager mes réflexions sur la psychologie humaine d'une manière accessible et artistique, fusionnant mon expertise professionnelle avec mes aspirations créatives longtemps réprimées.
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