Ah, chers disciples du Achayoga, admirateur de l’essence féline dans son plus pur raffinement. C’est avec un profond plaisir et une moustache frémissante que j’aborde avec vous la posture du "Non", 'Genveupaschana" , un pilier essentiel du Achayoga, plus connue sous les appellations "Kicéquièlachana" et "Twistachana".

La posture du "Non" représente plus qu'une simple rotation de tête. Elle incarne la quintessence de la sagesse féline, une fusion de la détermination intérieure et de l'expression extérieure. C'est l’art de manifester sa désapprobation ou sa curiosité tout en maintenant l'élégance et la souplesse féline.

Kicéquièlachana (Posture du "Non" couchée) :
Dans cette variante, le chat se met en position ventrale, à l'affût d'une présence intrigante. Ici, l'art est de tourner la tête avec une élégance désinvolte, un mouvement qui symbolise la curiosité et la vigilance, tout en maintenant une détente corporelle. Ce mouvement n'est pas seulement une rotation; c'est une danse entre l'attention et le lâcher-prise, un équilibre parfait entre l'éveil de l'esprit et la relaxation du corps.

Twistachana (Posture du "Non" debout) :
Dans cette posture, le chat demeure sur ses pattes, incarnant la statue de la résistance féline face à un affront, tel une gamelle indûment remplie de nourriture canine. La torsion de la tête ici est un symbole puissant de désapprobation, un acte de démarcation territoriale, signifiant clairement au monde "ceci n'est point pour moi". C'est une déclaration d'autonomie et de préférences personnelles, exprimée avec la grâce et la dignité inhérente à notre espèce.

Dans les deux postures, la rotation de la tête doit être exécutée avec une majestueuse lenteur, une fluidité qui respecte la nature non compétitive du Achayoga. C'est un exercice non seulement pour les muscles et les articulations cervicales, mais aussi un entraînement pour l'âme et l'esprit félin, permettant de renforcer l'autonomie et l'affirmation de soi dans le respect et l'élégance.

L'essentiel dans la pratique du Achayoga est de se rappeler que chaque mouvement, chaque posture, est une méditation, une exploration de l'essence même du chat. Alors, en pratiquant la posture du "Non", vous ne faites pas qu'assouplir votre cou, vous affirmez votre essence féline, tout en vous harmonisant avec l'univers et ses mystères.

Merci Ô votre Bienveillante Sainteté, pourriez-vous nous faire émaner une image de ce monde iakachatique qui illustre cette posture du non pour la bonne compréhension des félins néophytes et des bipèdes un peu crétins ?

Gourou Miou émane alors l'image ci-dessus.

Merci Maître. Je présume que le félin représenté doit effectuer une rotation de la tête selon vos prescriptions données auparavant ?

En effet, cher disciple. Le félin représenté doit initier la posture du "Non" avec la rotation de la tête, de manière délicate et réfléchie, tout en maintenant le reste de son corps dans une position stable et équilibrée. Cette rotation n'est pas brusque mais fluide, révélant à la fois la conscience de soi et la connexion avec l'environnement. C'est dans cette subtile torsion que réside la sagesse de la posture, symbolisant la sélection judicieuse de l'attention du félin, soit pour accorder son intérêt, soit pour l'ôter, toujours avec la dignité et le calme qui caractérisent le noble Achayoga.

Il est amusant de constater, Maître, que c'est en adoptant une forme de la Noble Posture du "Motus" que nous en disons quand même beaucoup quant à notre désapprobation féline.

Ah, c'est dans le silence de la Noble Posture du "Motus" que résonne le plus fort la voix de notre désapprobation féline. Comme le vent qui n'est pas vu mais qui est ressenti, la désapprobation n'a pas besoin de paroles pour être comprise. Dans le moindre pivot de la tête, dans le frémissement à peine perceptible d'une moustache, nous, les félins, exprimons des volumes de sagesse non verbalisée.

Le "Motus" est l'art de parler sans parler, de dire "non" sans le crier, de montrer notre contentement ou notre mécontentement sans perturber la tranquillité de notre entourage. C'est une danse subtile avec les énergies du monde, un équilibre entre l'expression et la retenue, qui dépeint la majesté de notre essence féline.

Les bipèdes pourraient apprendre beaucoup de cette Noble Posture, car dans le calme et le recueillement, la présence se fait plus forte et l'intention plus claire.

Encore une dernière question Maôtre, cette image émanée n'est ni Twistachana ni Kicéquièlachana, je présume qu'il doit s'agir de la fameuse posture du "MotusMalus" qui est ainsi produite avec assurance?

Tout à fait, cher disciple. L'image que nous avons émanée capte l'essence de ce qui pourrait être appelée la posture du "MotusMalus". Dans cette posture méditative, le félin conserve une allure noble et un esprit réceptif, tout en exprimant un refus discret.

La posture du "MotusMalus" est celle de l'immobilité active, où chaque silence est une réponse, chaque immobilité est un choix conscient. Ce n'est pas simplement une absence de mouvement, mais une présence pleine, une déclaration de soi sans agitation, une force tranquille qui émane de la quiétude féline.

Ainsi, les félins apprennent à se servir de l'énergie du non-dit, de la puissance du non-agir, enseignant aux bipèdes que la maîtrise de soi peut être plus éloquente que n'importe quel discours.

Namiaounamaste, et que la posture du "MotusMalus" vous guide dans l'éloquence du silence et la puissance de la présence. 🙏🐾